13 novembre, 2010
La sensibilité est innée
Chez l’homme, femme, enfant, et bébé
Es t’il une tare, de laisser couler ses larmes,
Lors d’une crise d’émotivité ?
Sensible… oui je le suis,
Mais la sensibilité est-elle permise,
De nos jours dans notre société ?
Quelques sanglots, quelques larmes,
nous soulangent assez souvent.
Être sensible, au risque de paraître puéril,
le plus souvent être témoin de la misère,
dans nos villes, et cités, et de ne pouvoir rien faire d’autre,
que donner un sourire, une pièce, un mot de réconfort.
Alors qu’on voudrait que la misère humaine cesse.
Il existe tellement de façons de donner l’amour,
Pourquoi maintenir l’homme dans l’esclavage de la misère ?
N’est-il pas la plus belle création de Dieu?
Puisqu’il est fait à son image .
Pourquoi tout ce dérapage, dans notre société ?
Il existe tellement de façons de s’aimer,
Il existe des solutions, pour que tous soient heureux.
Ce qui est certain, pauvres ou riches,
en naissant sur Terre nous empruntons le même tunnel.
On est égaux dans notre nudité, sans aucune différence.
Les larmes sont libératrices, je ne fais rien pour les retenir,
voilà le problème, doit-on les retenir ?
Les empêcher de couler,de cacher notre sensibilité ?
C’est étrange parfois j’ai l’impression que je dérange,
le passant que me voit discuter, ou une larme essuyer,
quand je discute avec ceux en détresse.
Le regard baissé, la tête tournée, il passe son chemin,
sans jeter un regard, à ceux qui on tant besoin .
ILs sont combien des milliards dans les villes, et cités du Monde entier,
qui attendent un sourire, un mot, un peu de renconfort,
dans leur coeur ?
C’est gratuit, ça ne coute rien… Pensez-y…
*Edite*Israel*
13/11/2010

Par editecyloniah le 13 novembre, 2010 dans Mes Poèmes.
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Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
S’avance pas à pas, à la chute du jour,
S’avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d’un fol amour ;
Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
Eparpillent au loin leurs gerbes d’artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;
Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
Tout chaud de ce soleil qui vient de l’embraser,
A la terre, pour lui pleine d’amour et d’ombres,
S’unit dans un brûlant baiser
Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
L’étoile de l’azur, sur le sol transparent,
Allume au sein de l’herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;
Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
A ce tendre contact a refermé son sein,
Et garde en s’endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;
Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
Est là, plus triste et froid qu’un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;
Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
L’if, comme de grands bras agite ses rameaux,
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;
Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
L’oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;
Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
Dans la nuit qui l’entoure en son humide haleine
Est ruisselante de pleurs ;
Quand toute la nature, et l’étoile de la pierre,
Et l’arbre du chemin, la croix du carrefour,
Se sont tous revêtus de l’ombre, du mystère,
Après les fatigues du jour ;
Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme,
A plus de volupté que le soleil le jour,
Oh ! viens, je te dirai tout ce que j’ai dans l’âme,
Tout ce que j’ai de tendre amour.
Jules Verne..1828-1905

Par editecyloniah le 13 novembre, 2010 dans Lorsque la douce nuit
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