Comment la hiérarchie du ciel travaille-t-elle ? Y a t-il une hiérarchie et comment est-elle constituée ?
La force ultime dans l’Univers est la pure Lumière de l’Amour. La manière dont vous pouvez entrer en contact avec cette pure Lumière est l’Amour. L’Amour est votre interprétation de ce à quoi ressemble cette Lumière. Vous pouvez dire que la Lumière est composée d’Amour. C’est la force ultime dans l’Univers. Ce n’est pas un être, mais cela inclut tous les êtres qui existent. Au sein de la Lumière universelle, il y a beaucoup de systèmes différents qui comprennent des hiérarchies, bien que la plupart soient non hiérarchiques.
Il existe des systèmes dans lesquels il y a des Dieux et des adeptes de ces Dieux. Ces systèmes sont décrits dans plusieurs de vos croyances religieuses, qui reconnaissent que certains êtres portent une Lumière plus grande pour les autres. Une grande partie de ce que les gens connaissent en tant que Dieu — l’idée de Dieu dans ce monde, voilà votre meilleure interprétation pour décrire cette Lumière quand vous en faites l’expérience.
En définitive, chacun de vous est une partie de Dieu. Certaines religions vous disent que vous êtes les enfants de Dieu et c’est exact en tant que métaphore du fait que vous êtes une partie de Dieu et infiniment connectés à la Lumière. L’idée d’être enfants de Dieu est juste une utilisation du langage que vous pouvez comprendre, parce que l’humanité est fondée sur les parents et les enfants.
Dans l’Univers, il n’y a ni parents ni enfants. Dans l’Univers, chaque être existe par la Lumière, chaque être est né de la Lumière. Vous développez ensuite des relations différentes les uns avec les autres. Vous devenez compagnons d’âmes, vous établissez entre vous des choses comme une fraternité ou une sororité. Vous n’êtes pas nés d’un autre être. Chacun de vous est né de la Lumière, directement de la lumière, d’aucun autre être.
Certains d’entre vous ont un très fort sentiment de l’existence d’une hiérarchie cosmique, et ce qu’ils sentent est exact, mais il n’y a pas que cela dans l’Univers. L’histoire complète est plus considérable que n’importe lequel de ces systèmes. Il est utile pour vous d’identifier si vous vous sentez reliés à l’un de ces systèmes — si l’une des histoires au sujet de Dieu ou d’êtres divins vous convient mieux ou vous appelle. Si elle résonne profondément en vous — vous pouvez savoir que vous êtes connecté à un système divin et que cette histoire vous est utile pour reconnaître la divinité en vous-même.
Il y a un Dieu dans la manière dont vous interprétez ce Dieu. Même si vous découvrez les histoires qui résonnent pour vous, il est important que vous reconnaissiez que l’Univers est beaucoup plus vaste que n’importe laquelle de ces histoires et les systèmes Universels qu’elles décrivent. Par conséquent, vous pouvez croire dans la vôtre, et permettre aux autres de croire en la leur. En fin de compte, vous êtes tous de la Lumière. (Décembre 2010)
Quel est le rôle des anges et autres êtres de Lumière ? Comment pouvons-nous les contacter et obtenir des informations spirituelle lorsque nous méditons ?
Il existe d’innombrables types d’êtres de Lumière dans l’Univers. Nous ne pourrions même pas commencer à vous parler de chacun d’eux. Nous allons vous parler des anges parce que les anges sont vraiment en rapport avec le monde humain. Les anges sont des êtres qui existent partout dans l’Univers et leur rôle est de connecter chacun avec la source de toute Lumière, de connecter chacun avec sa propre divinité grâce à une expérience tangible de l’Amour. C’est en cela que les anges se spécialisent. Ils se spécialisent dans l’utilisation de l’expérience de l’Amour en tant que pont pour vous reconnecter à votre divinité.
Certains anges ont choisi de vivre comme des êtres humains. Il y a donc des êtres humains, certains d’entre vous, qui sont des anges. Ils sont comme vos ancêtres spirituels. Leur lignée spirituelle est angélique. Même si vous ne vous rappelez pas qui vous êtes, même si vous n’êtes pas sûrs de vous-mêmes en tant qu’humains, en fin de compte votre rôle, votre mission en tant qu’être humain, sont les mêmes que ceux de votre soi ange. Vous êtes ici pour reconnecter les gens avec la Lumière à travers l’expérience de l’Amour. Vous êtes ici pour rappeler l’Amour aux gens.
Il y a beaucoup, beaucoup d’anges qui ne vivent pas comme des êtres humains. Nombre d’entre eux choisissent cependant de faire partie de ce monde. Mais ils ne s’incarnent tout simplement pas dans un corps en trois dimensions. Ils agissent donc en tant que guides spirituels, en tant que protecteurs. Ils aident à conserver un espace pour l’Amour quand les êtres humains n’en conservent peut-être pas eux-mêmes.
Souvent, les anges accourent à toute vitesse. Si un événement particulier requiert davantage d’Amour, les anges vont se précipiter, ils vont apparaître soudainement par milliers. L’une des raisons pour lesquelles les gens sont en mesure de sentir les anges d’une manière assez claire, ou plus fréquemment, ou plus facilement que d’autres êtres divins, c’est que les anges sont semblables aux êtres humains. Il y a énormément d’anges qui se sont engagés envers ce monde, et leur présence ici est évidente.
Une autre raison pour laquelle vous pouvez souvent les sentir, c’est parce qu’ils ont tendance à arriver en groupes, de sorte que si un groupe d’anges pénètre soudain dans une pièce vous pouvez sentir un changement extrêmement fort dans l’énergie. Leur aptitude à se manifester pour vous donne le sentiment qu’ils sont plus accessibles, et ils sont censés l’être. Les anges veulent que vous soyez en relation avec eux. Il est utile pour vous de faire appel aux anges, de remarquer quand vous éprouvez un sentiment d’Amour ou de Lumière qui vous submerge, d’exprimer de la gratitude pour la présence des anges et de vous faire confiance quand vous avez le sentiment de les capter, ou lorsque vous pensez être en contact avec eux. Faites confiance à la vérité de ce que vous vivez. Faites confiance à votre propre expérience, au fait qu’ils sont vraiment là. (Décembre 2010)
Y a-t-il des êtres spirituels qui pourraient vouloir freiner notre croissance en tant qu’individus et en tant que planète ?
Oui, il y en a. Tout comme il y a des gens qui voudraient entraver votre croissance, il y a aussi des êtres non humains qui veulent l’entraver. L’univers est peuplé de toutes sortes d’êtres différents avec des intentions différentes. Il existe une vérité universelle qui s’applique à ce monde et elle s’applique à toute autre forme d’existence dans l’Univers. Cette vérité est qu’aucune âme ne peut vivre quelque chose à moins d’y consentir. Votre âme, votre esprit, ne seront jamais entravés si vous ne l’acceptez pas à votre plus haut niveau.
Cela signifie que si vous vous trouvez pour une raison ou une autre gêné par une personne physique ou non physique, les questions à vous poser sont alors : « Pourquoi devrais-je accepter cela ? Qu’est-ce que j’ai à en apprendre ? Qu’est-ce que cette expérience est en train de me montrer ? » Dès que vous apprenez d’une expérience ce que vous devez en apprendre, ou dès que vous trouvez la force de tracer une limite et de rompre, votre Soi supérieur se charge de vous protéger. Une fois que vous obtenez de cette expérience ce dont vous aviez besoin, alors l’obstacle est éliminé.
Pour tout être humain, le chemin ultime vers la paix et la responsabilisation est de parvenir à faire confiance à la présence de votre soi supérieur — de parvenir à faire confiance à la version de vous qui est complète, reliée à l’Univers, qui peut tout voir sur d’où vous venez, où vous allez, ce dont vous avez besoin, ce dont vous n’avez pas besoin. Votre soi supérieur est cette version de vous qui ne cesse d’autoriser ou de bloquer vos expériences en se basant sur ce dont vous allez avoir besoin.
Si vous y réfléchissez, à qui feriez-vous plus confiance pour savoir ce qui est le mieux pour vous sinon à une version plus élevée de vous-mêmes ? Faites-vous confiance et soyez confiants qu’il y a un but plus élevé pour vous. Si vous le faites, cela vous permettra de sortir de la peur et de prendre des décisions plus claires sur ceux auxquels vous permettez d’entrer et sur ceux auxquels vous ne le permettez pas. Parce que, tout comme vous pouvez fermer la porte à un être humain qui vous dérange, vous pouvez également fermer la porte à tout être spirituel qui vous entrave. Vous ne pouvez pas être entravés si votre âme n’y a pas consenti. Si votre esprit humain est clair et délibéré au sujet de vos limites, votre soi supérieur peut répondre beaucoup plus clairement en éliminant ces choses qui vous entravent. Voilà la manière de travailler avec les êtres de l’univers, aussi bien ceux qui apportent la Lumière et ceux qui s’efforcent de vous entraver.
IMPORTANT ! Veuillez noter que ces dossiers akashiques sont en accès libre pendant une semaine seulement sur le site d’origine. Le lien ci-dessus renvoie donc à la page de la semaine en cours. L’accès aux « Archives » en anglais est payant.
Il arrive un moment où tout ce qui reste c’est Dieu…
Cela arrive dans la plupart des vies des gens plus d’une fois. Il est de ces moments où vous vous sentez totalement et complètement isolé. Il est de ces moments où vous vous sentez, non pas que personne ne vous entende, mais qu’il n’y a personne pour vous entendre. Vous êtes vraiment tout seul. Il n’y a personne d’autre, même quand il y a quelqu’un d’autre dans la pièce. Il n’y a rien de plus, même quand il y a beaucoup plus tout autour. Il n’y a que vous, même quand le monde vous entoure. Peut-être surtout quand le monde vous entoure, il n’y a que vous.Oui, il arrive un moment où tout ce qui reste, c’est Dieu. Rien d’autre ne compte. Rien d’autre n’a aucun sens. Rien d’autre ne vous appelle, vous magnétise, ne demande votre attention – ou même ne la mérite.
Ce moment vient, il me semble, soit quand vous n’avez rien ou soit quand vous avez tout. Ce moment arrive quand tout le reste vous a été pris et il ne reste rien, ou lorsque tout vous a été donné et il n’y a rien de plus dont vous pourriez rêver.
Lorsque ce moment arrive, c’est un grande délivrance. Il s’agit d’un soulagement, un lâcher prise. Et pourtant, pour beaucoup d’entre nous, il y a toujours une infime partie de notre être qui aspire à la seule chose que beaucoup d’entre nous n’aient jamais eu: l’acceptation complète et l’amour inconditionnel.
Que quelqu’un m’aime juste comme je suis.
Nous n’avons pas pu trouver cela chez quelqu’un autre. Nous avons pensé que nous aurions pu le trouver chez quelqu’un d’autre, nous avons espéré que nous aurions pu le trouver chez quelqu’un d’autre, mais nous n’avons pas pu. Nous n’avons même pas pu le trouver en nous-mêmes. Et parce que nous n’avons pas pu le trouver en nous-mêmes, nous n’avons pas pu le donner à un autre et c’est pourquoi nous n’avons pas pu l’y trouver. Parce que nous ne pouvons trouver nulle part ce que nous n’avons pas pu placer quelque part, et nous n’avons pas placé l’acceptation complète et l’amour inconditionnel nul part. Nous ne pouvons même pas être d’accord avec la météo, pour l’amour de Dieu. Nous pouvons trouver quelque chose à nous plaindre au sujet de tout.
Et donc, nous cherchons ce qui n’est pas là, parce que tout ce que nous cherchons à trouver dans la vie doit avoir été placé là par nous. Si nous ne l’avons pas placé, nous ne pouvons pas le trouver. Ce que nous ne plaçons pas dans la vie, nous ne le trouvons pas, parce que nous sommes la Seule Source qui existe.
Si nous ne pouvons pas trouver le pardon dans nos vies, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là. Si nous ne pouvons pas trouver de la compassion dans nos vies, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là. Si nous ne trouvons pas la tolérance dans notre vie, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là. Si nous ne pouvons pas trouver grâce dans nos vies, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là. Si nous ne pouvons pas trouver la paix dans nos vies, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là. Si nous ne trouvons pas l’acceptation dans notre vie, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là. Et si nous ne pouvons pas trouver l’amour dans nos vies, c’est parce que nous ne l’avons pas placé là.
Toutes ces choses que nous devons placer dans la vie. Tout d’abord, dans notre propre vie, puis dans la vie d’autrui. Ou, pour certains, c’est l’inverse. Je tiens à dire pour la plupart d’entre nous, c’est l’inverse. Pour la plupart d’entre nous, il est presque impossible de nous donner ce que nous voulons le plus recevoir: le pardon, la compassion, la tolérance, la miséricorde, la paix, l’acceptation et l’amour.
Pour la plupart d’entre nous, nous ne pouvons nous donner ces choses parce que nous en savons trop sur nous-mêmes. Nous pensons que nous sommes indignes de ces choses. Nous nous imaginons être autre chose que ce que nous sommes réellement. Nous ne pouvons pas voir la divinité que la Divinité elle-même a placé en nous. Nous ne pouvons pas voir l’Innocence. Nous ne pouvons pas voir la Perfection dans notre imperfection.
Parce que nous ne pouvons pas voir ces choses en nous, nous ne pouvons pas nous donner ce que nous voulons le plus recevoir. Pourtant, parce que nous ne sommes pas totalement aveugles à ce qui est bon et digne dans le monde, nous sommes souvent en mesure de voir ces choses dans d’autres. On peut souvent voir la Divinité dans d’autres. On peut souvent voir l’Innocence dans d’autres. On peut souvent voir même la Perfection dans l’imperfection des autres. Et alors nous pouvons donner aux autres le pardon, la compassion, la tolérance, la miséricorde, la paix, l’acceptation et l’amour. Nous pouvons, mais la question est pouvons-nous?
Trop souvent, nous ne pouvons pas. Parce qu’à cause de nos propres blessures, nous ne pouvons pas guérir les blessures des autres. Et alors nous renions de notre monde des choses que notre monde a le plus besoin. Nous renions de notre monde le pardon, la compassion, la tolérance, la miséricorde, la paix, l’acceptation et l’amour. Et quand nous les renions de notre monde, nous les renions de nous-mêmes – parce que ce que nous n’avons pas placé dans le monde, nous ne pouvons pas le recevoir du monde. Encore une fois, laissez la Nouvelle Golden Règle d’Or se répéter:
Ce que nous n’avons pas placé dans le monde, nous ne pouvons le recevoir du monde.
Il arrive un moment où nous nous rendons compte que nous sommes la Seule Source qui existe. Personne ne va nous donner ou donner au monde ce que nous sommes incapables d’obtenir du monde, et ainsi de nous. Pas pour très longtemps.Le premier endroit où nous le découvrons est dans la relation avec l’autre. Ce que nous sommes incapables ou peu disposés à donner à l’autre, nous ne le recevrons pas de l’autre. Pas pour très longtemps. Si nous ne pouvons pas donner à la personne le pardon, la compassion, la tolérance, la miséricorde, la paix, l’acceptation et l’amour… nous ne pouvons pas demander à la personne de nous donner ces choses. Car elles ne peuvent que donner ce que nous leur avons donné.
Nous nous imaginons que dans une relation l’autre personne a ce que nous n’avons pas, et par conséquent, qu’elle peut nous l’offrir. C’est la grande illusion. C’est une grande erreur. C’est le grand malentendu. Et c’est la raison pour laquelle tant de relations échouent. On imagine que l’autre va nous offrir le pardon, la compassion, la tolérance, la miséricorde, la paix, l’acceptation et l’amour. On imagine que l’autre va nous offrir ce que nous ne pouvons pas lui offrir, et ce que nous ne pouvons même pas nous offrir à nous-mêmes. Et alors nous sommes en colère avec les autres. Et puis nous devenons en colère avec nous-mêmes. Et puis…
… nous nous rendons compte qu’il n’y a plus rien, mais Dieu. Nous nous tournons alors vers Dieu. S’il te plait Dieu, donne-moi le pardon, la compassion, la tolérance, la miséricorde, la paix, l’acceptation et l’amour. S’il te plait donne-le moi, afin que je puisse le donner aux autres.
Le monde se rapproche rapidement de ce retournement. Nous arrivons à comprendre que Dieu est la seule Source Originale. Maintenant, tout ce que nous devons faire est donc de comprendre qu’il n’y a pas de séparation entre Dieu et nous. Lorsque nous saisirons enfin cette compréhension fondamentale, quand nous embrasserons enfin, cette vérité fondamentale, nous nous changerons, changerons nos relations, et changerons le monde.
Avant cela, nous ne le ferons pas. Et nous attendrons ce moment où nous nous rendrons compte que… il ne reste rien, mais Dieu. Espérons que nous atteindrons ce moment-là avant que nous le créions… d’une des manières les plus brutales possible: en détruisant tout le reste jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. En détruisant notre relation jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. En détruisant notre monde jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. En nous détruisant jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.
Conversations avec Dieu contient une déclaration surprenante. C’est quelque chose que je n’ai jamais oubliée. Dieu dit: « Il n’est pas nécessaire de passer par l’enfer pour aller au ciel ». Je nous invite tous à nous en rappeler. Je nous invite tous à accueillir une nouvelle notion de nous-mêmes et de la vie: non pas qu’il n’y ait rien d’autre à part Dieu, mais qu’il n’y a rien que Dieu.
Quand nous verrons Dieu dans chaque personne et dans toute autre chose, alors nous aurons abandonné nos illusions, nous nous serons écartés de nos imaginations enfantines, et nous traiterons tout et tout le monde comme si elle, ou il, était Divin. Et si vous ne pensez pas que cela changera votre vie et votre monde, pensez-y à nouveau.Neale Donald Walsch
Pèlerins du Monde Sur Terre éparpillées Dans ton coeur Le désir ardent Ton identité retrouver
Pèlerins d’autre fois Marchant a pieds nus Dans le sable du désert brûlant Dans ton coeur un seul désir La Terre promise retrouver
Unis dans la détresse et douleur Tu rêvais de un pays ou te poser Sur tes joues les larmes d’espoir De la terre promise tu rêvais
Peuple de Dieu Errant sur terre,ayant dans le coeur La foi de la terre promise retrouver Ou tu pourrais vivre en Paix Les écritures Saintes en toi sont gravées
Elles t’ont guidé
Le baton de Moise Ton fidel compagnon Pendant des éons fut ton guide Symbole tu serpent se transforment Ta kundalini se réveillant
Ta conscience s’éveillant déjà Dans ce lointain futur ,ou un jour tu reviendrais Vivre dans la joie et douceur De la Terre promise retrouvée En paix pendant mille ans tu vivrais
Ces temps bénis sont nés Pèlerins d’autrefois Pose tes fardeaux Pose ton fardeau Soit en Paix
Quand j’ai créé Adam, je lui ai donné de me voir
et par là d’être établi dans la dignité des anges…
Il voyait tout ce que j’avais créé avec ses yeux corporels
mais avec ceux de l’intelligence,
il voyait mon visage à moi, son Créateur.
Il contemplait ma gloire
et s’entretenait avec moi à toute heure.
Mais quand, transgressant mon commandement,
il a goûté à l’arbre,
il est devenu aveugle
et est tombé dans l’obscurité de la mort…
Mais je l’ai pris en pitié et suis venu d’en haut.
Moi, l’absolument invisible,
j’ai partagé l’opacité de la chair.
Recevant de la chair un commencement, devenu homme,
j’ai été vu de tous.
Pourquoi donc ai-je bien pu accepter de faire cela ?
Parce que c’est là la vraie raison
pour laquelle j’avais créé Adam : pour me voir.
Lorsqu’il a été aveuglé
et, à sa suite, tous ses descendants à la fois,
je ne supportais pas d’être, moi,
dans la gloire divine et d’abandonner…
ceux que j’avais créés de mes mains ;
mais je suis devenu semblable en tout aux hommes,
corporel avec les corporels,
et je me suis uni à eux volontairement.
Tu vois quel et mon désir d’être vu par les hommes…
Comment donc peux-tu dire que je me cache de toi,
que je ne me laisse pas voir ?
En vérité je brille, mais toi, tu ne me regardes pas.
Je voudrais m’excuser pour mon incapacité à distinguer un guerrier bienveillant d’un guerrier sans cœur, reflet de ma propre confusion quand je me débattais sur les champs de bataille du passé. Quand j’ai ouvert trop grand mon cœur, j’étais vulnérable aux attaques des factions armées. J’étais conditionné à croire que je devais rester rigide, concentré, préparé à toute éventualité, dans le désir de me protéger et protéger les autres d’attaques. Mais je suis allé trop loin, je me suis trop fermé, et j’ai fait disparaître le pont entre nos cœurs. Je le vois maintenant et je suis désolé.
Je m’excuse pour ma perpétuelle absence, reflet de ma propre absence intérieure, pour mon incapacité à me relier avec un cœur bloqué par des émotions non-résolues, n’ayant pas les outils pour les résoudre. Il me manque encore beaucoup de ces outils, mais je suis ouvert à leur émergence.
Je m’excuse pour mon incapacité à faire la distinction entre relation et guerre. Comme un guerrier en territoire ennemi, je rentrais et sortais de ta vie dans la nuit, pillant et prenant égoïstement ce dont j’avais besoin, puis rampant de l’autre côté de l’abîme avec mon butin. Je donnai peu en retour de peur de courir le risque d’être attaqué. La guerre était dans ma tête et je ne pouvais pas voir la rivière d’amour qui attendait de l’autre côté du champ de bataille. Je reconnais maintenant que l’amour est l’antidote du guerrier en armure, mais je ne pouvais pas boire l’antidote dans l’état conditionné dans lequel j’étais.
Je m’excuse de ne pas t’avoir vu, mes yeux étaient aveuglés par une rage congelée et des pleurs jamais versés. C’est une maigre consolation que de te dire que je ne me voyais même pas moi-même. Je ne voyais que ce qui servait mon hyper-vigilance et ce sur quoi était focalisé mon cerveau de guerrier. Mon miroir était un champ de bataille.
Je m’excuse de mon matérialisme infondé, de mes tyrannies nourries par le pouvoir, mon obsession de l’accumulation. J’imaginais que l’accumulation me protégerait moi et mes proches, mais je n’avais pas vu que cela ne faisait que renforcer la folie. Je m’excuse également pour mes abus égotiques, reflet de mon ego malavisé et gonflé au contact d’un monde fondamentalement compétitif. Je ne savais pas faire la distinction entre un ego confiant et sain, et un ego malsain et sans manières. Je suis allé trop loin dans la mauvaise direction.
Je m’excuse pour une sexualité dépersonnalisante et déconnectée du cœur. Je sais que ton désir était de connaître une vraie intimité, un fondu de nos âmes sur l’autoroute cœur-organes génitaux. Mais il y avait trop de défenses autour de mon cœur, et aucun pont ne pouvait se bâtir entre nos âmes. Il y avait des moments quand tes voies aimantes m’ont libéré de mes masques corporels, mais je n’avais pas de modèle pour me tenir dans ces flammes du cœur. J’en suis désolé, car je sais que la voie dont tu avais tellement envie c’était la voie vers Dieu.
Je m’excuse pour mes actes horribles de violence, reflet de ma propre rage congelée, de mon incapacité à faire la distinction entre les vrais ennemis et les amis. Il n’y a pas de mots qui puissent défaire ce que j’ai fait dans ces moments de folie. Je le sais, vraiment. Je pourrais cacher mon visage de honte, mais cela ne changerait rien. Il me faut reconnaitre mes actes de malveillance, puis trouver une voie pour croire en ma capacité d’avancer à partir d’une position plus aimante. J’en appelle à d’autres guerriers de se montrer responsables de nos actes, non pas dans le sens de se haïr soi-même, mais d’une façon qui est vraiment sincère et courageuse et authentiquement compassionnelle. Le guerrier qui a du cœur reconnaît là où il a fait des erreurs, et il a le courage de faire tout ce qu’il peut pour s’amender avec le temps.
Je m’excuse de mon incapacité à développer une relation consciente. Tu étais là complètement avec ton beau cœur généreux, mais j’étais trop attaché à mon individualisme et je craignais ce terrain inconnu. Je connais très bien les forêts, la place du marché et les voies du monde extérieur, mais ma géographie intérieure m’est inconnue. Tu m’as appelé à venir en un lieu que je n’étais pas bien préparé à pénétrer, même si je sentais derrière mon attitude superficielle de bravade, que tu m’appelais à rentrer à la maison.
Je suis reconnaissant que tu ais été disposée à croire que la personne que j’étais dans ces rares moments de vulnérabilité était le vrai moi. Tu avais raison – le vrai moi vit dans mon cœur – mais tout ce que je pouvais gérer c’était quelques instants ici et là. Je te voyais comme dangereuse, car en ta présence je commençais à gouter une façon d’être de s’abandonner. Néanmoins, ta foi dans ma bonté m’a permis de traverser bien des batailles, et a rétabli ma foi dans la vie quand j’en avais le plus besoin. Tu étais la lumière au bout de ce tunnel de barbarie, et je suis béni.
Je suis reconnaissant que tu sois restée avec moi contre vents et marées, et je comprends aussi ces moments où tu devais abandonner et laisser tomber. Je reconnais maintenant qu’il y a une grande différence entre une chose d’amour et une relation (love-ship andrelationship :jeu de mot difficile àtraduire en français, NdT) L’amour à lui seul ne suffit pas. Sans une volonté partagée de devenir conscient, il n’y a que frustration. J’étais si souvent impossible, rivé à mon inconscience comme un soldat qui s’accroche à ses armes. Je reconnais le courage que tu avais de garder ton cœur ouvert en présence de ma résistance. Tu avais tous les droits de rechercher une relation authentique, car ton esprit était enflammé en sa présence. Ton cœur merveilleux avait tous les droits qu’on aille à sa rencontre dans son ouverture et son empressement. Je suis reconnaissant pour le temps que tu m’as donné, répit des cachettes que j’appelais à tort chez moi.
Je suis reconnaissant envers ma Grand’mère, car personne d’autre qu’elle ne voyait plus clairement ma fragilité. Je suis reconnaissant envers ma Mère qui choisit de me donner l’existence et qui a nourri mon corps jusqu’à ce que je puisse trouver mes repères. Je suis reconnaissant envers notre Mère la Terre d’ancrer mon expansion et vivifier mon esprit. Je suis reconnaissant envers la Mère Divine, notre vraie Mère à tous. Je sens maintenant sa divine présence, si proche. Avec une compassion extrême, elle était toujours là, m’insufflant la vie, me gardant à l’abri. Je suis assis sur ses genoux alors qu’elle respire en moi.
Je me réjouis du jour quand l’unique raison qui incitera à une relation sera quand deux âmes s’invitent l’une l’autre, deux cœurs d’âme battant dans la même direction, murmure de nostalgie reliant une essence à une autre. Je veux te vouloir non pas pour gratifier mon ego, non pas parce que tu es belle extérieurement, mais parce que ta simple présence invite ma propre divinité à sortir de l’ombre. Je veux te toucher le cœur sur la main, connaître la chimie entre nous qui n’est pas identifiée au sexe, mais qui a sa source dans l’essence, une coulée de lave d’amour déferlant du cœur aux organes génitaux jusqu’au vaste au-delà. Dans ce monde touché par l’amour, la relation sera toujours vécue comme une pratique spirituelle, une expression de dévotion de notre moi divin.
J’ai toujours cru qu’il était impossible de garder sa sensibilité dans un monde qui est dur. Et pourtant en cet instant, je me sens sensible, mais sans fragilité. Je porte encore une armure mais il y a un changement de direction dans mon intensité. Je peux m’attarder dans l’espace du cœur un peu plus longtemps qu’autrefois, je deviens plus tendre à certains endroits. Après tant de vies passées l’arme à la main, un guerrier touché par la tendresse est en train de naître au cœur de mon être. Il est troublé, mais il sent intuitivement que c’est le chemin du retour.
S’il te plait ne nous laisse pas tomber moi ou mes compagnons de guerre. Pardonne-nous nos méfaits, ou du moins reste ouverte à la possibilité que nous puissions changer alors que s’élargit le chemin qui s’ouvre à notre intention de changement. Le jour viendra où notre esprit guerrier perdra son côté tranchant et sera aligné sur l’action bienveillante. Certains d’entre nous y sont déjà parvenus, et bien d’autres vont suivre. La route qui conduit à la transformation dépend d’un pont entre les sexes, un pont de bienveillance qui célèbre nos différences avec respect et bonté. Ce travail doit commencer par la guérison des ruptures dans le continuum des sexes, il nous faut œuvrer de toutes nos forces pour guérir le cœur collectif jusqu’au jour où nous pourrons être sur un pont qui existera pour toujours (a bridge across forever), nous tenant par la main, le cœur ouvert et léger, embrassant le masculin sacré et le divin féminin qui vit au cœur de chacun d’entre nous. Je t’y retrouverai.
Puissiez-vous ressentir l’amour de la Mère Divine se fracassant sur vos rivages remplis de cœur, vous soulevant gracieusement au-dessus de la folie du monde, vous blottissant dans les bras reconnaissants de ceux que vous avez nourri. Ceux d’entre nous qui ont reçu tes bénédictions ne l’ont pas toujours reconnu, mais tes actes d’amour nous sont parvenus, nous permettant de devenir plus forts et nous insufflant la lumière de l’amour. Merci.
Jeff Brown
LETTRE OUVERTE D’UN HOMME AU DIVIN FEMININ / 20 sept. 2010