19 février, 2011
L’école de la sagesse.



Il était une fois un enfant qui ne possédait que quinze francs et qui entreprit un voyage pour acquérir la sagesse. Il rencontra un vieux cultivateur qu’il salua poliment. Ce dernier lui demanda :
Mon enfant, où vas-tu à cette heure ?
Je suis à la recherche du savoir. Répondit l’enfant.
Le vieux paysan observa longuement le jeune garçon et lui demanda de nouveau :
Combien peux-tu donner pour acquérir le savoir que tu cherches ?
Cinq francs .
Le vieux tendit la main, l’enfant lui remit une pièce de cinq francs et la première leçon arriva:
Ne trahit jamais les hommes qui ont confiance en toi!
L’enfant lui donna une autre pièce de cinq francs et la deuxième leçon tomba aussitôt :
Sache que tout ce qui t’arrivera était déjà inscrit dans ton destin et tu garderas ton sang-froid !
Le garçon très ému, remit au vieux les cinq francs qui lui restait et écouta religieusement la troisième leçon.
Mon enfant, quiconque t’appellera tu répondras à son appel.
L’enfant, n’ayant plus d’argent pour continuer sa recherche, retourna à la maison.
Une fois au village, deux camarades l’invitèrent à récupérer l’or qui se trouvait depuis longtemps dans un puits abandonné.
Après concertation, les deux amis demandèrent au jeune garçon qui était plus léger d’entrer dans le puits.
Aussi à l’aide d’une corde, il est envoyé dans le puits. Il trouva deux sacs d’or, les attacha à la corde et les deux camarades les remontèrent. En possession du butin ils l’abandonnèrent dans le puits et partirent vers le village du roi.
Le jeune garçon attendit longtemps et commença à s’inquiéter. Subitement, il se souvient de la deuxième leçon du vieux paysan :
Sache que tout ce qui vous arrivera était déjà inscrit dans ton destin et tu garderas ton
sang- froid ! »
A cette instant, un vent fort envoya la corde a l’intérieur du puits. L’enfant grimpa et sorti dehors. Libre, il alla vers le village du roi. A mi- chemin, il aperçut ces deux amis qui cachaient les deux sacs au milieu du cimetière.
Le jeune garçon se rendit directement chez le roi et demanda d’être reçu par sa majesté.
Le roi lui dit :
Qu est-ce qu’un enfant comme toi peut vouloir pour me rencontrer ?
-Je peux vous être utile car je suis en mesure d’interpréter le chant des oiseaux pour vous informer sur votre sécurité et sur la protection de vos biens.
A ce moment, un rossignol perché sur une branche chantait. Le roi demanda à l’enfant d’interpréter le chant.
Cet oiseaux dit qu’il y a deux sacs d’or enterrer au milieu du cimetière. Tes gardes m’accompagneront, j’irai les récupérer et vous me donnerai l’un. Si je mens, vous me tuerai.
Les gardes accompagnèrent l’enfant qui récupéra les deux sacs et le roi lui en offrit l’un. Un autre oiseau chanta dans un coin de la maison, et le roi lui demanda d’interpréter à nouveau le chant.
Cet oiseaux annonce une mauvaise nouvelle. Il y a deux jeunes garçons étranger de mon âge dans ton village. Ils sont là pour vous arracher votre trône. Vous devez les tuer avant le soir, sinon vous perdrez ton règne sous peu de temps.
Le roi donna l’ordre de fouiller tout le village pour les retrouver et les tuer. Ainsi ils furent retrouvés, tués et enterrés.
Le roi adopta le jeune homme et en fit son héritier légitime.
Le roi lui confia le trône et partit en voyage. Il passait ses nuit dans la chambre royale. La jeune femme du roi l’attirait chaque fois vers elle sans y parvenir. Un jour au moment où il avait presque cédé, il se rappela de la première leçon:
Ne trahit jamais les hommes qui ont confiance en vous !
Il repoussa énergiquement la jeune femme qui se sentit vexée.
Le roi revenu, la femme se précipita auprès de lui pour lui dire que son héritier avait tout fait pour l’avoir mais qu’elle l’avait toujours repoussé.
Fâché, le roi envoya une lettre aux gardiens du portail du village pour leur dire que le premier qui franchira le seuil sera tuer. Il y envoya le jeune garçon qui n’a rien compris. A mi-chemin, il entendit un voix qui l’appelait. Il voulut continuer son chemin mais se souvint de la troisième leçon:
Mon enfant, quiconque t’appellera tu répondras à son appel !
Il répondit a l’interlocuteur qui le retint un moment pour lui raconter des légendes. Pressée de voir le garçon mourir, la jeune femme partit derrière lui et arriva la première au portail. Les gardes la tuèrent aussitôt. Il faut toujours payer un prix pour connaître la vie, mais il ne faut jamais être méchant et cruel envers les autres.



Par editecyloniah le 19 février, 2011 dans Partages divers.
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